Jeux vidéo
Scénario
Infos et astuces
Quand le wargame rejoint la gestion...
"Ceux qui savent quand se battre et quand s'abstenir sont toujours victorieux"
"Shogun: Total war" est un jeu de stratégie en temps réel " (dixit l'éditeur) dont l'action se passe dans le japon médiéval, et plus précisèment pendant l'ère sengoku jidai des "provinces en guerres" (1477 - 1615): les grands daimyos de l'époque se sont consciencieusement mis sur la gueule pendant plus de 100 ans pour savoir qui serait shogun à la place du shogun.
A quoi on joue?
"L'artisan qui veut bien faire doit commencer par affûter ses outils."
Le jeu propose plusieurs modes: une campagne complète, où vous incarnez un daimyo et sa descendance et où vous luttez en gérants territoires, armées et ressources pour piler la tronche aux autes daimyos et poser finalement votre cul dans le fauteuil très prisé de shogun.
Deux modes bataille sont également au menu. Dans le premier, vous pouvez personnaliser le combat, en choisissant les forces en présences et le lieu de l'affrontement. Dans le second, on vous propose de rejouer des batailles célèbres de l'ère sengoku, menées par les plus grands daimyos et samuraïs de l'époque (entre autres, Oda Nobunaga, Toyotomi Hideyoshi ou Tokugawa Ieyasu, rien que çà!).
Dans le mode campagne, vous avez le choix entre sept clans qui ont leurs avantages et inconvénients (types d'armées moins chères pour certains, territoires de départs moins exposés pour d'autres).
Dans la partie gestion, il faut jongler avec sa trésorerie (les traditionnels kokus), l'argent étant le nef de la guerre, comme l'a toujours dit Sun Tzu qui était pas un crétin. Ainsi il vous faudra faire des choix (surtout en début de partie), entre investir dans le developpement des provinces (pour gagner plus de kokus à long terme), le renforcement de vos armées ou la construction de nouveaux édifices, qui permettront d'améliorer vos armées:"légendaire armurerie", pour augmenter le potentiel d'attaque de vos armées, "dojos des cavaliers" pour pouvoir doter votre armées de cavaliers émérites, "maison du thé", pour former des shinobis (espions). Il faut noter que de nouveaux batiments deviennent disponibles après la construction de certains autres au préalable: le "légendaire dojo des cavaliers" ne pourra être construit qu'après avoir édifié le "célèbre dojo des cavaliers". Je ne vous raconte pas la somme de construction qu'il faut pour pouvoir se payer "l'école de geisha", le summum en matière de ninja!
On peut aussi pratiquer la diplomatie, former des alliances temporaires avec d'autres daimyos, mais aussi avec les portugais qui apportent les bienfaits du catholicisme et des arquebuses, ou les marchands hollandais, qui permettent de décupler vos rentrées de kokus.
On peut espionner son voisin grâce aux shinobis, les trucider aussi avec les célèbres ninjas: mais à ce jeu là, investissez dans les geishas: elles sont terribles!
La partie wargame est très complète et se joue en temps réel: l'affrontement est limité, l'attaquant doit vaincre son adversaire dans le temps imparti, temps qui varie en fonction des saisons: l'hiver, les journées sont plus courtes, vous aurez donc moins de temps pour défaire l'adversaire.
Lors d'une bataille, on controle jusqu'à 16 unités différentes, constituées de 60 hommes au maximum, soit près de 1000 samuraïs fanatiques à vos ordres. Le moral des troupes est géré (ainsi que l'influence de vos généraux expérimentés et honorables), ainsi que leur fatigue: vous pouvez très bien faire courir vos ashigarus ( des lanciers en gros) comme des dératés, mais ils risquent de ne plus être très efficaces face à une nuée de moines combattants frais et reposés!
